Les enquêtes internationales (PISA ou TIMSS) ont déjà pointé une faiblesse des jeunes Français en maths. La question est alors de savoir comment prendre en compte ces difficultés et permettre à tous les élèves d'acquérir les compétences attendues en fin du cycle primaire.
Comment aider les élèves ayant des difficultés en maths et comment accompagner leurs enseignants dans cette tâche ?
Assurer le principe d’équité garantit à tous les élèves les mêmes chances de réussite scolaire. Pour autant, cela ne signifie pas leur donner les mêmes tâches à effectuer, ni viser les mêmes objectifs dans le même temps ni avec les mêmes aides. Il ne s’agit pas non plus de les stigmatiser aux yeux de leurs pairs. L’équilibre entre aider et marginaliser est difficile à réaliser. L’équité n’entre pas en cohérence avec une conception égalitaire des pratiques de l’école à la recherche d’une homogénéité perdue (ou impossible). Reconnaître la singularité de chaque enfant, c’est nécessairement s’engager dans une pédagogie différenciée.
La différenciation pédagogique, dont la nécessité est depuis longtemps reconnue, n’est que trop rarement mise en œuvre. Elle est pourtant essentielle pour éviter chez certains élèves l’installation de difficultés durables, et permettre la meilleure réussite de tous.
Parallèlement aux ACP, il est possible d’organiser des parcours de travail individualisé sur chacune des compétences du programme d’un niveau de classe. La rubrique "Ma classe ROMA" permet de programmer ces parcours de travail. Pendant qu’un groupe travaille avec l’enseignant en ACP, les élèves de l’autre groupe, de façon autonome, s’entrainent sur les compétences du programme avec les activités AEI. C’est l’enseignant qui choisit la ou les compétences à travailler en fonction de sa progression dans son programme.